ÉQUIPEMENTS Convaincue de sa nécessité pour le bien-vivre des Vincennois, la Ville a porté le projet de transformation de l’ex-Cité industrielle sans jamais s’essouffler ! La récompense au bout de cette course de fond de quinze ans ? Le démarrage il y a quelques jours du chantier du complexe sportif.
Avis aux sportifs : la ligne d’arrivée n’est plus très loin ! Le 20 septembre dernier s’ouvrait le grand chantier du complexe sportif qui verra le jour sur le site de l’ancienne Cité industrielle, situé entre les rues Defrance, de la Jarry et Émile-Dequen. Après la démolition de ce bâtiment imposant (45 000 m²), présent dans le paysage vincennois depuis plus de quatre-vingt-dix ans, puis la dépollution des sols opérée sans difficulté cet été (avec l’évacuation en toute sécurité des débris amiantés non volatiles afin qu’ils soient traités dans des filières spécialisées), les travaux de construction peuvent enfin dé-marrer. Un premier coup de pelle qui marque la concrétisation d’un projet de grande envergure qui prévoit également la création d’un lycée international d’une capacité d’accueil de 1 000 élèves. Dernière ligne droite donc pour ce programme ambitieux qui « a mobilisé l’ensemble des élus locaux et des maires durant trois mandatures, tous convaincus de la nécessité d’apporter des équipements publics qui répondent aux attentes des Vincennois », rappelle Mathieu Beaufrère, Adjoint au maire chargé des Grands Projets, des Équipements publics, de l’Urbanisme et de l’Habitat.
Le nouveau complexe sportif, qui sera propriété de la Ville, est désormais très attendu, « car il répond aux besoins de deux types de publics, les scolaires et les associations sportives, souligne Régis Tourne, adjoint au maire en charge de sports. Il était indispensable de prévoir un équipement sportif pour le futur lycée, les autres installations de la ville étant saturées, d’autant plus depuis que le collège Saint-Exupéry n’est plus dans ses murs. » Les nombreuses associations sportives vincennoises sont elles aussi dans les starting-blocks ! « Elles rencontrent beaucoup de succès et sont en demande de nouveaux créneaux pour leurs adhérents, explique Régis Tourne. Malheureusement, à l’heure actuelle, nous sommes dans l’incapacité de les satisfaire, car tous les créneaux sont déjà pris. Ce complexe va offrir de nouvelles opportunités aux associations actuelles ainsi qu’à celles qui viendront à se créer. »
Imaginé pour permettre à un maximum de pratiquants de s’adonner au sport dans les meilleures conditions, ce bâtiment aux mensurations de rêve en impose sans s’imposer grâce à l’ingéniosité de son concepteur, Gaétan Engasser : la moitié de son volume (soit 10 000 m³) est enterrée, et sa hauteur est quasiment deux fois moins importante que celle de l’ancienne Cité industrielle (16 m contre 29 m). L’architecte a également eu la bonne idée d’installer l’édifice en retrait de 8 m par rapport aux habitations quand la cité y était accolée. Une belle prouesse architecturale qui permettra à l’ensemble de déployer ses volumes sans écraser son environnement. Concrètement ? Les Vincennois pourront profiter de trois grandes salles. « L’une d’entre elles se rapproche des dimensions du gymnase Pompidou, une autre du gymnase du Parc du Château : ce sont vraiment de très belles salles, se réjouit Régis Tourne. À partir de janvier 2022, nous allons également ouvrir une Maison Sport-Santé. Elle prendra place à terme au sein de ce nouvel équipement. Les personnes atteintes de pathologies diverses, ou tout simplement désireuses de se remettre au sport sans oser franchir le pas, bénéficieront d’un coach et d’une salle dédiée, avec des équipements de remise en forme adaptés.»
165 panneaux photovoltaïques générateurs d’électricité, 8 panneaux thermiques pour la production d’eau chaude : le nouveau complexe sportif a été pensé pour alléger au maximum son impact environnemental. Tant et si bien qu’il a obtenu haut la main la certification « Bepos » – comme bâtiments à énergie positive : autrement dit des édifices qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment. Autre belle initiative qui s’inscrit parfaitement dans la politique de développement durable conduite par la Ville : le projet prévoit 700 m² de toiture végétalisée et potagère ainsi que plus de 65 m² de jardin vertical. De véritables respirations urbaines qui participeront au développement des cultures locales en circuit court sans polluant, le zéro pesticide demeurant la règle d’or, comme pour l’ensemble des espaces verts de Vincennes.
Fonctionnel, compact, écolo… Le nouveau complexe de la Jarry promet aux Vincennois de vivre de très beaux moments sportifs. « Ce projet, nous le portons depuis plus de quinze ans, en y associant tous les partenaires qui sont concernés : les fédérations de parents d’élèves, les associations sportives, les riverains, souligne Mathieu Beaufrère. Si nous sommes arrivés à ce résultat final, c’est parce que nous avons concerté l’en-semble des acteurs. » Fédérer les Vincen-nois et les informer régulièrement de l’avancement, des évolutions et du calendrier de ce projet au long cours, une priorité que la Ville s’est fixée depuis les premiers moments de l’aventure. « La communication avec la mairie est bonne depuis le début du projet, indique Pierre Fournier, président de l’ARJDD (Association des Riverains Jarry Dequen De-france). Durant le chantier, nous comptons sur la mise en place d’un processus identique à celui qui nous a été proposé durant la phase de démolition, autrement dit l’identification d’un interlocuteur au quotidien qui ait autorité sur la vie du chantier et des points réguliers avec la Fonctionnel, compact, écolo… Le nouveau complexe de la Jarry promet aux Vincennois de vivre de très beaux moments sportifs. « Ce projet, nous le portons depuis plus de quinze ans, en y associant tous les partenaires qui sont concernés : les fédérations de parents d’élèves, les associations sportives, les riverains, souligne Mathieu Beaufrère. Si nous sommes arrivés à ce résultat final, c’est parce que nous avons concerté l’ensemble des acteurs. » Fédérer les Vincennois et les informer régulièrement de l’avancement, des évolutions et du calendrier de ce projet au long cours, une priorité que la Ville s’est fixée depuis les premiers moments de l’aventure. « La communication avec la mairie est bonne depuis le début du projet, indique Pierre Fournier, président de l’ARJDD (Association des Riverains Jarry Dequen De-france). Durant le chantier, nous comptons sur la mise en place d’un processus identique à celui qui nous a été proposé durant la phase de démolition, autrement dit l’identification d’un interlocuteur au quotidien qui ait autorité sur la vie du chantier et des points réguliers avec la mairie afin de pouvoir traiter les éventuels problèmes de fond. » Encore un an et quelques semaines avant de se retrouver fin novembre 2022 pour profiter de cette infrastructure ultra moderne… Et faire le plein de dopamine ! « Le sport a été un peu mis entre parenthèses du fait de la crise sanitaire et aujourd’hui il reprend enfin ses droits avec la réouverture de l’ensemble de nos gymnases et le lancement du chantier de ce complexe, s’enthousiasme Régis Tourne. Nous sommes dans une belle dynamique sportive qui reflète celle de nos associations. »
Prévu à deux pas du complexe sportif, le futur lycée à sections internationales accueillera 1 050 élèves à la rentrée 2023. Chapeauté par le Conseil régional et l’Éducation nationale pour faire face à l’engorgement du lycée Hector-Berlioz, cet établissement de 8 000 m2 a été pensé par ses concepteurs comme une « cité du savoir », à la fois ouverte sur la ville et préservée de l’extérieur afin d’offrir les meilleures conditions d’apprentissage aux élèves. Côté performances environnementales, le projet fait figure d’élève modèle avec une large utilisation de matériaux biosourcés (23 kg/m2), le bois en particulier, et des procédés constructifs qui permettent d’atteindre un impact carbone particulièrement réduit (850 kgCO2/m2). Autre bon point pour ce programme totalement en phase avec les enjeux actuels : sur le plan énergétique, le bâtiment affiche un Bbio (coefficient qui permet de mesurer les besoins en matière de chauffage, climatisation et éclairage) 30 % supérieur à l’objectif réglementaire. Un petit air de premier de la classe, non ? Début des travaux dès novembre !