La communication des archives publiques est régie par le Code du patrimoine modifié par la loi n° 2008-696 du 15 juillet 2008.
Les archives publiques sont immédiatement communicables. Il existe cependant certaines restrictions, notamment lorsque le document est en mauvais état et qu'on ne dispose pas de support de substitution et lorsque le droit à communication est soumis à l'autorisation du propriétaire du fonds dans le cas d'archives privées déposées ou données sous conditions.
Par ailleurs, le législateur a souhaité protéger un certain nombre de secrets qui font l'objet de différents délais de communicabilité.
On peut citer par exemple un délai de :
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Des dérogations pour consultation des documents n'ayant pas encore atteint le délai légal de communicabilité sont prévues (se reporter à l'article L. 213.3 du Code du patrimoine).
Le prêt à domicile est interdit
Il peut également
Néanmoins, "les recherches faites au profit d'un particulier ne doivent pas dépasser le temps qui peut normalement être imputé sur le service courant et ordinaire. En aucun cas, l'archiviste ne doit [....] se substituer aux particuliers pour faire leurs travaux, et notamment pour les recherches généalogiques" (arrêté du 31 décembre 1926 portant règlement des Archives communales, art. 51).
Les demandes par correspondance doivent être précises et ponctuelles.
La photocopie des documents originaux communiqués n'est autorisée que dans le respect des éventuels droits patrimoniaux et moraux liés à la propriété littéraire et artistique et dans la mesure où elle ne risque pas d'endommager les documents.
Elle sera refusée pour tous documents fragiles ou précieux ou en fonction de leur état de conservation, de leur format ou de leur type (documents scellés, reliés, registres de plus de cent ans...). Ces documents, s'il n'existe pas de support de substitution (microformes...), peuvent être photographiés après accord du service.
Les photocopies sont réalisées à titre onéreux. Le tarif en est fixé par décision du maire (formats A4 et A3). D'autres équipements sont également mis à disposition du public, dont un lecteur-reproducteur de microformes, un banc photographique et une table lumineuse.