Nuit debout (2019, 20’)
Un film de Nelson Makengo
Nuit debout, sixième court-métrage de Nelson Makengo, réalisateur congolais de 29 ans, propose vingt minutes d’immersion dans un Kinshasa nocturne en proie aux coupures d’électricité. Le film se déroule sur trois écrans juxtaposés, où l’on peut voir les habitants parler de ce problème et le résoudre à leur manière. La bande-son, éloquente, passe du bruit d’un générateur au bulletin d’information radio sur le potentiel énorme d’Inga, ce barrage hydroélectrique qui pourrait alimenter une bonne partie de l’Afrique en électricité.
Proche de l’installation, le dispositif choisi par Nelson Makengo illumine le geste, amplifie la parole, cisèle l’obscurité et révèle la force de la résistance.
Makongo (2020, 1h10)
Un film d’Elvis Sabin Ngaïbino
Ce documentaire d’un jeune réalisateur centrafricain raconte l’histoire de deux jeunes Pygmées Aka de Mongoumba, André et Albert, qui ont décidé de mettre en place une école itinérante pour alphabétiser les enfants de leur communauté. Pour cela ils ne comptent ni sur l’aide de l’État, ni sur les ONG, mais plutôt sur l’argent que pourrait leur rapporter la prochaine récolte de chenilles, les Makongo.
Un peu de ton petit peu est beaucoup pour eux (2020, 15’)
Un film de Stéphane Bégoin
Documentariste pour les grandes chaînes nationales françaises, Stéphane Bégoin se porte notamment sur les histoires humaines. Dans ce court film, il dépeint le travail de l’association Fa.za.so.ma qui œuvre à Madagascar auprès d’enfants et de personnes âgées vivant dans le plus total dénuement.