et l’autre avec sa gueule de chaos ses vertiges d’amants juchés sur les arcs de la nuit et leur bruit de cul couvert au cas où monsieur s’anime pétille au pas de clown valse sur des restes de sang passé sous silence quand bien même monsieur aurait plié glissé dans sa poche le temps à peine né on ne pourrait dire qu’il n’est pas animé de bon esprit l’excuse d’être soi-même n’est justifiable que dans son propre mensonge attendez que devient le vent le guide des troupeaux – le voilà se ramenant brusquement à des questions existentielles de belles inquiétudes – ha ha ha monsieur s’esclaffe comme une rumeur aucun cœur mais un roc se démesurant dans sa poitrine hapax... mère dit que le vent est un miroir qui louche usée la terre glisse pauvre terre tournant retournant seule à la poussière la lune est son ombre une peur ronde qui se prend pour une torche les histoires de lune finissent toujours dans le noir dans le sang comme celles des chercheurs d’or ou des casseuses de pierres d’où crois-tu que viennent les corps étendus éteints dans le crépuscule au-delà de l’acide souvenir d’une soif donnéedes âmes délibérément réifiées têtes sirotant leur colère depuis leur pique crève-cœur.

Makenzy Orcel