Une compagnie composée d’étudiants semi-professionnels propose sa vision collective d’un des opéras les plus célèbres au monde, un hymne à l’espièglerie et à l’intelligence, un rempart à toute forme d’oppression, une célébration de l’amour en en explorant tous les subterfuges. Lyrisme et satire, frivolité et poncifs, politique et revendications, désir des hommes et pouvoir des femmes, tendresse et frénésie, menaces impétueuses et aveux sublimes, pétillement et humanité, tout se retrouve dans cette œuvre phare. Comme ils le sont par la partition de Mozart et le livret de Da Ponte, chanteurs et musiciens sont unis par la mise en scène et le public est partie prenante de l’histoire.

La chef d’orchestre, Laure Deval issue de prestigieux conservatoire a déjà dirigé à l’auditorium l’Orchestre de l’Aube. Marceau Deschamps-Segura, le metteur en scène, est issu du conservatoire national d’Art dramatique et de l’Académie de la Comédie française. Camille Chopin, Susanna, a étudié dans la classe de Jean-Philippe Zielinski au CRR de Paris et a déjà chanté à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille. Max Latarjet, Figaro, a fait partie pendant 5 ans de la Filière voix du conservatoire de Vincennes avant d’intégrer le CRR de Paris. Les autres chanteurs et musiciens sont issus du CRR de Paris, du CRR de Saint-Maur, du Royal College of Music de Londres ou du Conservatoire royal de Bruxelles. Un projet porté par l’association Les chants égarés.