Désireuse, dans la droite de ligne de son Agenda 21, de limiter au maximum l’exposition des Vincennois au Bisphénol A, pesticides et autres phtalates, la Ville a signé ce vendredi 15 novembre 2019 la charte d’engagement Villes et Territoires « sans perturbateurs endocriniens ».
Aliments, cosmétiques, produits d’hygiène et d’entretien, matières plastiques : l’exposition aux perturbateurs endocriniens est quotidienne. Pourtant, l’altération que provoquent ces polluants invisibles sur le système hormonal humain, en particulier au niveau de la fertilité, ainsi que sur la biodiversité, n’est plus à prouver.
Au travers de l'Agenda 21, la ville a notamment instauré dès l’année dernière 50% d’aliments bio dans les cantines scolaires, est passée au « zéro phyto » dans les espaces verts en 2010, sept ans avant l’obligation légale, et a déjà proposé au grand public des sessions d’information et de sensibilisation sur le sujet.
Le 15 novembre, faisant suite à la délibération votée à l'unanimité lors du dernier Conseil municipal, le maire Charlotte Libert-Albanel a formalisé l'engagement de Vincennes en signant la charte Villes & Territoires « sans perturbateurs endocriniens » du Réseau Environnement Santé, en présence de son initiateur, le toxicologue André Cicolella.
En signant la charte, la Ville de Vincennes prend cinq engagements qui s’inscrivent dans la continuité de son action :
Avec cette signature, la Ville prévoit également de mener plus largement un diagnostic précis dans ses différents domaines d’action afin de faire évoluer l’ensemble de ses pratiques dans l’esprit de la charte et de mener un plan d’actions concrètes sur le long terme en la matière.