Altérations des sols

• Consultez la chronologie des actions menées de 2017 à 2022 :

• Le 20 octobre 2022, le scenario de dépollution retenu est présenté en réunion publique : 

• Le 26 février 2024, le  Conseil départemental a voté en séance plénière la signature du marché de travaux du collège Saint-Exupéry d’un montant de 16,5 millions d’euros.Les travaux  comprendront le curage, le désamiantage, la démolition, la déconstruction et la dépollution du site. Cela fait suite à l’engagement pris par le Département de rénover le collège dont les bâtiments les plus récents dataient de 1970 et au diagnostic de la présence dans les sols de solvants chlorés. Ce diagnostic avait amené le Département à décider en novembre 2017, avec l’Éducation nationale, du transfert des collégiens sur un autre site. Pour venir à bout des solvants chlorés, le Département a opté pour une solution douce et innovante avec des bactéries qui seront dopées par de la mélasse de betterave, leur permettant d’ingérer davantage de carbone et de détruire les polluants in fine.  À l’issue de cette opération, les travaux de rénovation du collège pourront ensuite être entamés.

Calendrier prévisionnel

Démolition / dépollution

• Fin 2022 : installation de chantier
• 2023 : démarrage du curage et désamiantage avant démolition et déconstruction
• à partir de 2025 : dépollution sous tente

Reconstruction

•  2024 à 2026 : études de conception
• Février 2026 à septembre 2027 : reconstruction et réhabilitation du collège
• Fin 2027 : mise en activité du collège

Un programme d'investigations scientifiques a été mené pendant quatre ans sur le quartier Sud de Vincennes (Quartier des Vignerons), notamment dans le cadre d'une Étude détaillée des risques prescrite par les ministères de l'Environnement et de la Santé, afin de répondre aux inquiétudes concernant une pollution de l'ancien site des usines Kodak. Le Comité scientifique désigné à cette fin a rendu son avis à la fin 2003, concluant que le fait d'habiter, de travailler ou d'étudier dans ce quartier ne présentait aucun risque sanitaire avéré pour la population.

Si en comparaison avec des zones urbaines proches, ces études n'ont pas révélé d'excès de pollution, un suivi environnemental du quartier a été recommandé, pour offrir toute assurance sur l'absence de risque dans le temps.

En 2004 a été organisée, pour trois ans, la surveillance du quartier : la synthèse de ces trois années de surveillance montre que la qualité de l'air ambiant n'est pas impactée par l'ancien site Kodak, comme cela avait déjà été constaté lors d'études réalisées en 2001.

En réponse à la demande formulée par la Préfecture et aux attentes de la Ville, la société Kodak a remis une proposition pour la poursuite d'un suivi environnemental allégé du quartier. Début septembre 2008 s'est tenu en préfecture - en présence notamment des représentants de l'État, de la société Kodak, et du maire Laurent Lafon - le Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques, qui a également auditionné les représentants du collectif Vigilance Franklin. À l'issue de cette réunion, le principe d'une surveillance allégée, désormais annuelle et non plus trimestrielle, a été entériné.