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Publié le 1 juillet 2025

Mission locale pour l’emploi : comment sont accompagnés les 16-25 ans ?

Le 11 juin dernier, le maire Charlotte Libert est devenue pour 2 ans présidente de la Mission locale pour l’emploi Vincennes – Saint-Mandé – Fontenay-sous-Bois. L’occasion de se pencher sur la gestion, les missions et les résultats de cette structure dédiée à l’insertion professionnelle des 16-25 ans.

mission locale

La Mission locale pour l’emploi a été créée en 1999 à l’initiative des Villes du Nord du Bois : Vincennes, Saint-Mandé et Fontenay-sous-Bois pour accompagner les jeunes de 16 à 25 ans, dans un souci de proximité. Adossée à la politique locale de développement économique, la Mission locale a pour objectif de mettre le pied à l’étrier à des jeunes en manque de repères ou de solutions. Créée et administrée par 3 Villes, sa présidence est tournante et échoit tous les 2 ans à l’un des maires des 3 communes. La Mission locale pour l’emploi est financée par l’État, le Conseil régional d’Île-de-France, le Conseil départemental du Val-de-Marne et les 3 Villes. Elle fait partie du réseau national des Missions locales pour l’emploi. Ses domaines d’intervention sont multiples concernant l’insertion sociale et professionnelle des 16-25 ans : orientation, formation, emploi, logement, santé, mobilité, citoyenneté, sports, loisirs, culture… Autant d’impératifs pour une intégration optimale dans le monde professionnel ou pour trouver la formation idoine.

Beaucoup de jeunes… En 2024, 991 jeunes ont été suivis par la Mission locale pour l’emploi. Parmi eux, 201 Vincennois, équitablement répartis entre l’Ouest et l’Est de la ville. C’est par l’âge que la différence de profil se fait plus importante. Le plus gros de la cohorte a entre 18 et 21 ans, suivi des 22-25 ans. Peu de mineurs vincennois sont suivis par la Mission locale pour l’emploi, un indicateur plutôt rassurant quant à leur intégration dans le milieu scolaire. En majorité, les Vincennois accompagnés ont le baccalauréat ou sont diplômés d’un bac +2. Parmi ces derniers, beaucoup ont suivi des filières artistiques, très concurrentielles, et cherchent des débouchés. Autre cas fréquent chez les jeunes Vincennois connus de la Mission locale, les réorientations après un choix post-bac par défaut ou une formation diplômante mais finalement pas en phase avec leurs attentes.

… beaucoup de solutions « La Mission locale, en relation continuelle avec les employeurs du Territoire et les différents acteurs de la formation, a proposé une solution à un jeune sur deux suivi par elle », souligne Dan Boukobza, conseiller municipal délégué au Développement économique et à l'Emploi. Un chiffre excellent dans le domaine. Parmi les solutions trouvées aux jeunes Vincennois : 2 services civiques, 14 apprentissages, 53 emplois, 21 formations et 11 retours dans le circuit scolaire ou universitaire classique. En plus de ces résultats probants, la Mission locale organise des ateliers collectifs (rédaction de CV, préparation aux entretiens, découverte des métiers…), aide à la résolution des difficultés sociales ou personnelles, ou développe les actions de remobilisation par la pratique artistique, des sorties culturelles ou des ateliers informatiques. Pour cela, la Mission locale compte 12 salariés, dont 5 spécifiquement sur le territoire vincennois. À Vincennes, la Mission locale peut compter sur un partenariat avec les services de la Ville ou de la VINCEM pour inclure des clauses sociales dans les marchés publics, qui entérinent l’embauche de jeunes Vincennois, par exemple sur des chantiers. « Ma volonté est de continuer et d’amplifier le travail de la Mission locale et ses bons résultats. Nous devons continuer à l’ouvrir à davantage de jeunes, dans des endroits encore plus divers du territoire, et accélérer la collaboration avec les services municipaux de nos 3 villes », conclut le maire Charlotte Libert, nouvelle présidente de la Mission locale pour 2 ans.