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Le 7 février 20 h

La belle histoire de Coline Serreau

Description

“Un spectacle au ton résolument humoristique, dont le texte évolue à chaque représentation.”

Coline nous raconte sa belle histoire : son premier feuilleton rémunéré 20 centimes la page, l’école où enfant elle a appris à voyager dans les arbres, son numéro de trapèze, les danseurs Hip Hop qui révolutionnent l’Opéra Bastille, les coulisses de Trois hommes et un couffin, son prochain film où elle épingle les écolos-machos et les travers des spectacles subventionnés… Elle revisite aussi la scène culte de Maria Pacôme dans La Crise, raconte des anecdotes de théâtre, de cinéma et des ratages désopilants. Avec la liberté et les fous rires qui sont sa marque de fabrique, elle délivre 1h20 de joie pure !

INTERVIEW

On vous connaît surtout comme la réalisatrice de Trois hommes et un couffin, La Crise ou encore La Belle Verte. Avec ce spectacle, vous êtes seule en scène. Interview.

Comment a émergé l’idée ?

C.S. : « Depuis toujours, j’entretiens une relation forte avec le public. C’est lui qui me guide quand je travaille sur un scénario ou quand je filme. Avec ce spectacle, j’avais envie de me raconter, mais pas pour moi : d’abord et avant tout pour le public. J’avais envie aussi de lui parler plus directement et plus franchement. Je souhaitais revisiter le concept de one-woman show en donnant de la place à l’improvisation, à la souplesse. C’est comme si le public venait converser avec moi. Certes, il y a une trame, mais je peux improviser tous les soirs, ce qui rend chaque spectacle unique et le rapport au public plus intime, voire amical. »

À quoi peut-on s’attendre quand on vient vous écouter ?

C.S. : « Je raconte plein d’histoires, d’anecdotes, à propos de certains tournages ou de mon propre parcours, par exemple quand aucun acteur ne voulait jouer dans Trois hommes et un couffin… Tout cela est ponctué d’extraits vidéos, qui permettent d’illustrer certaines choses que peu de gens savent me concernant. J’ai notamment intégré des images de mon numéro de trapèze car toute ma vie j’ai fréquenté l’école du cirque d’Annie Fratellini. Il y a aussi des références au hiphop, un courant musical que j’aime et que j’ai intégré dans quelques-uns de mes spectacles et dans mes mises en scène à l’Opéra Bastille. Ce spectacle raconte mon parcours, mon métier, avec autodérision, car le rire reste pour moi la meilleure façon de toucher les gens. Je lis certaines scènes de mes films comme celle de Maria Pacôme dans La Crise, ou des scènes de La Belle Verte. Le public a fait de ces scènes des moments cultes qui illustrent des phénomènes de société et qui dépassent le seul rire. Sur scène, les réactions du public nous guident, continuent à nous apprendre notre métier. »

Finalement, que diriez-vous au public vincennois pour l’inciter à venir ?

C.S. : « Je suis très contente de revenir sur cette scène que j’affectionne. Mon père, Jean-Marie Serreau, a fondé le Théâtre de la Tempête à la Cartoucherie un peu avant Ariane Mnouchkine, je connais donc la ville depuis longtemps. Je vais m’employer à rendre les gens heureux, à les faire rire sans vulgarité. En ce moment, on en a bien besoin. En tout cas, je continuerai à faire des comédies qui s’attachent à prendre le pouls de la société et, je l’espère, à faire réagir, bouger, changer et, bien sûr, aimer le monde. »

TARIF

30€

21€ | Tarif Réduit

18€ | Divertissimo

15€ | Pass Trio

 

Renseignements : 01.43.98.68.87 

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