Froissements d’ailes
Description
À une semaine de Noël, une balade en forêt un beau jour de printemps, c’est le programme original de ce concert à l’écoute de la nature et du chant des oiseaux. La compositrice Mel Bonis nous emmène d’abord à l’écoute des bruits nocturnes avant une partie de chasse mouvementée dans Scènes de Forêt, pour flûte, cor et piano. Puis c’est le carnaval des oiseaux avec le
Chardonneret de Vivaldi pour cordes et clavecin, où la flûte imite avec ses trilles et ses ornementations soutenues par les cordes le gazouillement et le pépiement de l’oiseau. Au loin nous entendons l’Alouette calandrelle de Messiaen et le Merle noir à côté d’un Merle blanc, plus joyeux, d’Eugène Damaré et plus près de nous des Oiseaux tristes de Ravel, et une dansante Hirondelle de Joachim Andersen. Avant que tous ne s’envolent et qu’il ne reste dans l’air qu’un Froissements d’ailes de Michaël Levinas qui donne son titre au concert.