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Jusqu’à la fin du XXe siècle, rares sont les femmes qui ont vu leur nom attribué à une rue, un bâtiment ou un espace public. Cette situation est le reflet de centaines d’années de patriarcat, d’autant ancrée en France que dans le courant du XIVe siècle, les juristes des rois capétiens ont utilisé un article du code salique afin de justifier l’interdiction faite aux femmes de succéder au trône de France. Un traité signé au château de Vincennes en juillet 1316, dit traité de Vincennes, fait d’ailleurs partie de cette construction juridique. Au XIXe siècle et jusqu’au milieu du XXe siècle, des régimes politiques de tous ordres se sont succédé, mais la condition féminine n’a pas considérablement évolué. Il faut attendre les revendications portées par les mouvements féministes, prolongements de parcours individuels et collectifs remarquables au cours des décennies antérieures, pour que certains droits soient octroyés aux femmes. Vincennes ne fait pas exception à ces grands flux historiques : force est de constater que les dénominations de rues et de lieux publics restent minoritaires dans notre commune, malgré des efforts récents en la matière.

Ce mois est l’occasion de mettre en lumière les parcours parfois méconnus de Vincennoises dont les noms nous sont familiers : Céline Robert, Angélique Defrance, Eugénie Gérard, Berthe Campergue, Fernande Sarrazin, Lucienne Clément de l’Épine… ou encore de souligner que plusieurs équipements municipaux et salles portent les noms de femmes célèbres : de Christine de Pisan à Lucie Décosse, en passant par Simone Veil ou Françoise Giroud.

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Infos pratiques

Mur du cimetière
1 rue de Fontenay
Accès libre